
La Musicothérapie
Contre le stress et le stress post-traumatique
La musicothérapie n’est pas simplement de la musique que l’on écoute.
C’est une approche globale qui réunit les arts, les sons, la voix, le mouvement et la créativité pour aider à retrouver son centre après des violences répétées. Ces violences peuvent prendre plusieurs formes : prostitution forcée, viols, abandons, violences psychologiques ou physiques.
Ce que la société fait aujourd’hui, notamment en Belgique et en France, détruit des milliers de personnes — des parents, mais surtout des enfants. Beaucoup sont poussés à vivre dans des conditions inhumaines, pendant que d’autres profitent de leur détresse.
Dès l’enfance, certains subissent des abus ou des humiliations qui laissent des traces profondes. Ces traumatismes engendrent souvent honte, peur et dépression, parfois dès les premières années de vie. L’inconscient garde ces marques et, plus tard, cela se manifeste par des comportements d’autodestruction : consommation d’alcool, de tabac, violence, ou incapacité à se faire confiance.
Souvent, ces schémas se répètent de génération en génération — entre victime et agresseur, entre silence et souffrance.
La société, parfois sans s’en rendre compte, banalise aussi la violence verbale et physique dans les couples. Beaucoup de femmes finissent par penser que ces comportements sont normaux, et les hommes, eux aussi blessés, reproduisent inconsciemment ce qu’ils ont vu dans leur enfance. Quand un parent a été violent, l’enfant risque à son tour de reproduire ce modèle, faute d’avoir appris un autre chemin.
Certaines femmes victimes de violences sexuelles ne trouvent pas la protection de l’État. Une psychologue écrivait que les institutions sont tellement débordées qu’il devient presque impossible de traiter tous les dossiers.
J’ai connu cette réalité de très près. Une personne de ma famille a été victime d’actes d’une extrême violence, pourtant présentés dans la presse comme une simple “nuit d’amour qui s’est mal terminée”.
Pour ma part, j’ai subi des attouchements répétés pendant treize ans, de la part de mon père, ainsi que des violences physiques et psychologiques. À quinze ans, j’ai été à nouveau victime, dans un contexte d’alcool et de manipulation. Plus tard, j’ai attiré inconsciemment un homme ayant le même comportement destructeur. J’ai finalement rompu tout contact pour ne plus revivre la violence que j’avais connue.
Il m’a fallu quinze ans de thérapies pour me reconstruire, pour retrouver la personne que j’étais avant la destruction de ma personnalité.
Ce qui blesse le plus, c’est le silence — celui de ceux qui savent, mais ne disent rien. Ce silence enferme la victime dans le déni de sa propre histoire.
On dit souvent : “diviser pour mieux régner”. Les enfants, eux, se disputent, puis rejouent ensemble. Mais chez les adultes, la peur, la honte ou le besoin de sécurité les poussent à garder le silence, parfois en échange d’une stabilité matérielle. Ce silence est une forme de contrôle. Beaucoup vivent sous un stress permanent, impuissants face à un système qui semble les écraser.
Ainsi, certains n’ont jamais eu la chance de vivre dignement ou de se libérer de leurs traumatismes.
Je crois que cette manipulation entretient un déséquilibre : elle maintient la population dans la peur, pendant que le pouvoir reste entre les mêmes mains.
La musique, elle, peut être une clé.
Elle peut servir à réveiller les consciences ou, au contraire, à endormir les esprits selon le message qu’elle véhicule. Chanter, écrire, créer, c’est choisir de guérir et de résister, plutôt que de se taire.
Voici donc le résumé de mon parcours. Après avoir refusé plusieurs propositions douteuses, je me suis retrouvée à la rue. J’ai cherché de l’aide auprès du CPAS de ma commune en Belgique, sans succès. J’ai logé dans plusieurs communes, parfois en Airbnb, mais parce que je bougeais trop, on m’a refusé l’aide sociale.
Pour survivre, j’ai quitté le pays.
Dans un pays du Nord, des personnes bienveillantes ont contacté les services sociaux. Comme j’ai un enfant, la commune a pris en charge un hôtel afin que je puisse me reposer. J’y ai rencontré des travailleurs sociaux dévoués, présents jour et nuit. Ils m’ont confié qu’il y avait des centaines de personnes dans ma situation.
Rien qu’en hiver, cela représente des millions d’euros investis pour aider les familles sans abri.
Ces pays ont compris qu’aider les parents, c’est protéger les enfants. Là-bas, les jeunes enfants ne sont pas séparés trop tôt de leurs parents ; ils bénéficient d’un cadre plus humain, sans stress inutile.
J’écris ce texte dans l’espoir que d’autres prennent conscience de ces réalités, et qu’ensemble, nous retrouvions notre centre — notre humanité.
Je ne sais pas si cela changera le monde, mais j’espère qu’il réveillera les consciences.



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